« Nous avons reçu ce jeudi 19 novembre une réponse défavorable à notre demande auprès des autorités ; non seulement pour le basket mais, aussi pour le hand et le volley » regrette Patrice Alexis. Le président de la Ligue Régionale de Guadeloupe de Basket-Ball et son équipe avaient préparé un solide dossier par rapport à la reprise des championnats seniors et U20 : nombre de personnes restreinte lors des rencontres (environ 35 en comptant les joueurs), prise de température et respect des gestes barrières. « C’est une décision qui est difficile à comprendre mais, nous l’acceptons. Nous sommes prêts mais, nous devons encore patienter » reconnaît Patrice Alexis. « Surtout que nous avons les jeunes qui ont repris depuis mi-octobre et cela se passe bien ; avec des contrôles effectués par les autorités » poursuit-il. En attendant, la reprise du championnat, la LRGBB va soutenir les clubs dans l’organisation de tournoi en extérieur. Les délais seront restreints mais, la Fédération Française de Basket-Ball a repoussé les dates des finalités de Nationale 3. « Cependant, il faudra que je contacte mes collègues de Guyane et de Martinique pour savoir ce que nous faisons pour le Tournoi Antilles-Guyane. La Martinique devait organiser chez les jeunes et la Guyane en senior ; si nous devions avoir une compétition à huis clos, cela poserait problème puisqu’il n’y aurait pas de recettes » indique Patrice Alexis.

Cette période d’arrêt oblige par ailleurs le président de la LRGBB, réélu en juillet 2020, à mettre en sommeil certains de ses projets. « Nous avons pour ambition de nous ouvrir sur la Caraïbe avec, notamment, l’organisation d’un tournoi 3×3 pour les seniors qui devait se dérouler en juillet ; nous sommes dans l’expectative. Un des autres axes de notre mandature est la création d’un centre d’entraînement pour les meilleurs jeunes de la zone car, nous avons remarqué que certains quittent la Guadeloupe, ou la Guyane ou la Martinique, pour aller en France mais, pas forcement dans des structures qui vont leur permettre de se développer correctement » développe Patrice Alexis. « Nous voulons que ces jeunes puissent, non pas rêver, mais vivre leur rêve ».