La ligue de handball de Martinique a organisé un stage d’initiation au beach handball ces lundi 18 et mardi 19 avril sur la plage des Raisinniers à Trinité avec la présence de Patrice Annonay.
Pour ce stage d’initiation au beach handball, la ligue de handball de Martinique a pu compter sur la présence ce mardi d’un représentant prestigieux : Patrice Annonay. Le Martiniquais, ancien gardien du PSG Handball notamment, a mis un terme à sa carrière professionnelle mais, il poursuit la compétition au sein de l’équipe de France de beach handball dont il est le capitaine.
Que faites-vous sur une plage de Trinité aujourd’hui ?
Patrice Annonay : Je suis là à la demande de la ligue de Martinique en tant que capitaine de l’équipe de France de beach handball. Je viens lancer une dynamique ici en Martinique sur ce sport. Nous avions des détections et de l’initiation hier. Je suis là pour porter un peu mon expertise pour développer cette pratique. Il y aura un temps fort à Dunkerque prochainement, la Coupe des Territoires de Beach Handball et la Martinique s’est engagée à présenter une sélection de moins de 25 ans et une de moins de 17 ans.
Où en est le beach handball au niveau national ?
P.A : C’est une jeune discipline qui a 3 ans. Nous avons participé à 3 championnats d’Europe en Croatie, Pologne et Bulgarie avec 2 bons résultats puisque nous sommes arrivés en quart de finale face à de grosses nations. La saison vient de se relancer sur le territoire nationale avec un stage de l’équipe de France qui vient d’avoir lieu à Aix-en-Provence. Je suis donc là pour lancer cette dynamique, voir les potentiels car je suis persuadé que le jeune Martiniquais, en terme d’explosivité et de dextérité, peut facilement s’adapter à ce sport. En plus, avec tous les magnifiques sites que nous avons ici, je ne vois pas pourquoi la Martinique ne serait pas le fer de lance du beach handball.
Nous sommes avantagés avec le cadre mais, la Martinique a pris du retard dans la formation des jeunes. C’est pourquoi la ligue a envoyé des cadres pour apprendre. La fédération a mis un peu plus de moyens cette année pour la formation de cadres pour développer la discipline dans les clubs et dans les territoires.
Comment allez-vous dans cette phase post carrière ?
P.A : Je vais bien. J’ai beaucoup de boulot, je dois répondre à de nombreuses sollicitations. Je ne suis plus pro mais, je suis coach des gardiens de but à Tremblay-en-France, j’interviens sur le pôle à Eaubonne, à Châtenay-Malabry avec les filles et aussi en équipe de France U19 masculin.
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