« Il faut savoir saisir les opportunités, c’est ce que nous avons fait » sourit Gustave Joachim-Arnaud le président de la Pédale Pilotine. Alors que le leader de la formation pilotine est Diego Soraca, les 2 Rwandais de l’équipe se glissent dans l’échappée de cette 1ère étape. Un groupe de tête constitué de 13 coureurs dont 3 Guadeloupéens (Laviollette, Vinetot et Deloumeaux), 2 sociétaires du Madinina Bikers (Flavien et Brasseur) ainsi que Kylian Alger (JC231), Normann Latouche (CCV-UCS), Gert Kivistik (TCMGP), Edwin Nubul (VCF), Johan Gobin (TVM) et le Guyanais Dilhan Will. L’écart se creuse avec le peloton où le vainqueur de l’édition 2018, Mickael Stanislas (JC231) est piégé. Il avait tenté la sortie en tout début d’étape et concèdera près de 5 minutes à l’arrivée.

« Sur la fin de parcours, nous avons accéléré avec mon coéquipier, Habimana » explique Joseph Areruya. A moins de 10 kilomètres de la ligne, il contre quand le groupe revient sur son coéquipier et s’échappe. « Lorsque j’ai réussi à sortir, j’ai tout donné jusqu’à l’arrivée et je suis très content de cette victoire » poursuit le 1er leader de la compétition. Le Rwandais parvient à prendre 57 secondes sur les 1ers poursuivants. Gert Kivistk remporte le sprint devant Edwin Nubul.

Ce dimanche, le peloton partira du Marin à 9 heures pour 97 kilomètres qui le conduira à Fort-de-France. La Pédale Pilotine contrôlera-t-elle déjà la course ou laissera-t-elle filer le maillot jaune ? L’après-midi donnera une autre indication sur la forme des différents prétendants avec le contre la montre plat de 8 kilomètres dans la ville capitale.

Classement (40,19 km/h)

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