A quelques jours du grand départ, comment se présente le tour 2022 ?
Alain Richard : Ce tour s’annonce sportivement de très bon niveau ; les yoles finalisent leur préparation. Au niveau de l’organisation, nous nous préparons aussi. Nous mettons les choses en place pour que ce tour se déroule dans de bonnes conditions. Je crois que nous tenons le bon bout. Nous verrons comment les choses vont se présenter dimanche face au public. Cette année, nous retrouvons le tour sous un format normal, avec le public près des yoles pour vivre les départs et les arrivées comme on avait l’habitude de le faire. Nous aurons donc toute l’organisation, le village du tour, les animations podium, les groupes en live ainsi que toute la sécurité que cela nécessite. Il y a environ 200 hommes mobilisés sur cet aspect sécurité avec les polices municipales, la gendarmerie nationale et des agents de sécurité. Tout est fait pour que les choses se déroulent dans de bonnes conditions et que nous aillons un tour digne de ce qu’il représente pour la Martinique.

Quel a été l’impact de la crise sanitaire ?
A.R : Nous avons très mal vécu cette crise comme toutes les activités sportives. Nous avons eu une baisse du nombre de licenciés. Cela a été très difficile et très contraignant de reprendre puisque quand l’autorisation a été donnée, c’était surtout pour des sports qui se déroulent dans des ERP (Établissement Recevant du Public) comme le judo, le football etc…Il a fallu mener une réflexion pour le sport en plein air avec la mise en place d’ERP éphémère. Nous sommes environ 600 à 700 pour une manifestation donc il fallait contrôler autant de personnes et cela demandait des moyens. Nous avons fait cet effort car il y avait le tour à préparer. Les associations ont bien compris cela et l’on accepté malgré les contraintes.

Pourquoi avoir axé cette édition 2022 sur la protection de l’environnement ?
A.R : Je crois qu’il doit y avoir une prise de conscience aujourd’hui. On voit bien comment cela se passe. Les Martiniquais font des efforts mais, pas assez. Nous payons des impôts pour le tri et il faut le faire puisque le résultat est que la Martinique devient plus belle. Notre objectif est de garder une belle Martinique. C’est à travers ce genre d’opération, avec le Parc Naturel Marin, avec Objectif Zéro Déchet ; CTDM (Centre de Tri de Déchets Métalliques) et Orange sont aussi entrés dans le jeu pour protéger le pays. Il faut faire passer le message du geste citoyen.

Qu’attendez-vous de cette 36ème édition ?
A.R : J’attends surtout que le public soit satisfait et que les coursiers aient la juste récompense qu’ils doivent avoir ; les encouragements et les applaudissements massifs de ce public.